COTED'OPALE ET BAIE DE SOMME: RÉSIDENCE HÔTELIÈRE TRÉSORS D’OPALE – 4* SĂ©jour: LE PROGRAMME: J1 - VOTRE RÉGION ‱ AMIENS ‱ CAMIERS-SAINTE-CÉCILE. DĂ©part matinal pour la Picardie. ArrivĂ©e Ă  Amiens en fin de matinĂ©e. DĂ©couverte du quartier « Saint-Leu » puis dĂ©jeuner au restaurant. L’aprĂšs-midi, visite de la cathĂ©drale, chef d’oeuvre de la ville. Reprise de la route COTED’OPALE : MERLIMONT, BAIE DE SOMME 24 Sept au 1 octobre 2022 8 jours – 7 nuits Cette ĂŽte faite de dunes plantĂ©es d’oyats, de falaises et de ĂŽtes sauvages est jalonnĂ©e de stations balnĂ©aires comme Le Touquet-Paris-Plage. Dans le Nord, vous irez Ă  la dĂ©ouverte d’une rĂ©gion dont la diversitĂ© et l’authentiitĂ© des paysages vous Ă©tonneront. En bord de mer, dressĂ©s face Picardd'origine et auteur-photographe, StĂ©phane Bouilland s'est installĂ© prĂšs de la Baie de Somme. Les paysages variĂ©s de la Picardie Maritime, si diffĂ©rents au grĂšs des marĂ©es, des saisons ou des heures de la journĂ©e et les lumiĂšres de la baie de Somme sont sa premiĂšre inspiration. La flore, les relations entre l'homme et la nature Vay Tiền Nhanh. Saisissez une destinationDates2 de 500 locations de vacances tout Ă©quipĂ©es en Europe et dans les ĂźlesPlus de 500 locations de vacances tout Ă©quipĂ©es en Europe et dans les ĂźlesVeuillez patienter...Paiement en plusieurs foisPaiement jusqu'Ă  4 foisMeilleur prix garantiSi vous trouvez moins cher, nous vous remboursons la diffĂ©rence Baie De Somme - CĂŽte D'Opale 5 rĂ©sultats Ă  partir de 293 € pour 7 nuitsVillage Belle DuneEntre mer et dunes avec des activitĂ©s pour toute la familleUne destination au cƓur de la nature, Ă  proximitĂ© de la Baie de appartements et maisons Ă  l'architecture picarde entre dunes et clubs enfants toute l'annĂ©e, avec activitĂ©s adaptĂ©es Ă  chaque enfantsWi-Fi dans les hĂ©bergementsAnimal domestique admisPlus que 1 disponibleRĂ©sidence premium RĂ©sidence de la plagePiscines et panorama unique sur la baie de SommeUne rĂ©sidence pieds dans l'eau avec vue grand large sur la baie de Somme. Une piscine intĂ©rieure chauffĂ©e toute l'annĂ©e et une autre extĂ©rieure juillet/aoĂ»t. Des appartements et des maisons de charme avec balcons ou terrasses face Ă  la dans l'eauPiscine extĂ©rieurePiscine intĂ©rieurePlus que 2 disponiblesRĂ©sidence Les Jardins de la CĂŽte d'OpaleVotre rĂ©sidence dans un parc paysagerLe charme Art DĂ©co du Touquet, les dunes et les plages sans fin de la CĂŽte d' situation tranquille au cƓur d'un parc paysager en lisiĂšre de piscine couverte chauffĂ©e toute l'annĂ©e, le court de tennis, le centre intĂ©rieureWi-Fi dans les hĂ©bergementsAnimal domestique admisPlus que 2 disponiblesMaeva Home Belle DuneVotre rĂ©sidence face Ă  la merUne rĂ©sidence entre la mer et la Baie de hĂ©bergements de particuliers qui ont tous une dĂ©coration, un ameublement et des Ă©quipements aquatiqueParkingPlus que 1 disponibleMaeva Home Les Jardins de la CĂŽte d'OpaleVotre rĂ©sidence sur la CĂŽte d'OpaleUne piscine couvert et situation idĂ©ale en lisiĂšre de hĂ©bergements de particuliers qui ont tous une dĂ©coration, un ameublement et des Ă©quipements intĂ©rieurePlus que 1 disponibleD'autres rĂ©sidences sont susceptibles de vous intĂ©resser aux mĂȘmes dates Arras, capitale historique, administrative et universitaire du dĂ©partement du Pas-de-Calais. Chef-lieu du Pas-de-Calais, Arras est, avec ses 42 000 habitants, la troisiĂšme ville la plus peuplĂ©e du dĂ©partement aprĂšs Calais et the historic capital, administrative and academic department of Pas-de-Calais. Capital of the Pas-de-Calais, Arras, with its 42 000 inhabitants, the third most populous city of the department after Calais and Boulogne-sur-Mer. Vous trouverez ici quelques informations et des images qui vous permettront Ă  de dĂ©couvrir cette belle rĂ©gion qui entoure la Baie de Somme, ou qui permettront Ă  d’autres d’envisager leur rĂ©gion sous un Ɠil nouveau. Peut-ĂȘtre reconnaĂźtrez-vous les lieux que vous frĂ©quentez au quotidien, sous une lumiĂšre particuliĂšre, avec une sensibilitĂ© diffĂ©rente. Des images centrĂ©es sur la nature, qui illustrent toute la richesse et la diversitĂ© des paysages de la Baie de Somme, bien qu’il soit impossible de prĂ©tendre Ă  l’exhaustivitĂ©. Des images qui tentent Ă©galement d’illustrer les liens intimes que les picards ont tissĂ© avec leur environnement naturel, par le maintien d’activitĂ©s traditionnelles de chasse, de pĂȘche ou de cueillette, d’activitĂ©s sportives, touristiques, forestiĂšres et agricoles, car c’est bien souvent l’homme qui modĂšle ces paysages. Des images glanĂ©es le plus souvent au cours de longues promenades en solitaire, au petit matin lorsque la lumiĂšre est la plus belle, que la brume picarde n’est pas encore dissipĂ©e, avec parfois une ambiance hors saison» lorsqu’il est encore trop tĂŽt pour que les activitĂ©s humaines soient perceptibles. Il s’agit Ă©galement d’un partage
 Partage de l’affection pour une rĂ©gion que j’ai peu Ă  peu dĂ©couverte, avec ses traditions, ses lumiĂšres, ces ciels, ses fleuves, ses falaises, ses baies, ses plages, ses oiseaux, sa forĂȘt ou encore sa campagne. J’espĂšre que les habitants de la rĂ©gion de la Baie de Somme retrouveront ici toute leur identitĂ©. Partage de ma passion pour la photographie, de cette jubilation qui envahit parfois le photographe quand il prend conscience qu’il est au bon endroit au bon moment et qu’il peut magnifier un paysage qui redeviendra presque banal quelques instants plus tard, lorsque la lumiĂšre aura changĂ©, que la mĂ©tĂ©o aura Ă©volué  Partage du plaisir que l’on ressent d’avoir rĂ©alisĂ© une belle image, ce plaisir qui pousse Ă  se lever avant l’aurore, Ă  sacrifier un petit peu de la vie de famille, Ă  accepter les frustrations Ă©galement. Car comme les chasseurs ou les pĂȘcheurs, les photographes ont tous des histoires de photos qui auraient Ă©tĂ© rĂ©ussies si elles n’avaient pas Ă©tĂ© ratĂ©es et les meilleures images sont celles que l’on a dans la tĂȘte et qui restent Ă  faire. Au fil des galeries photos, j’invite donc le lecteur Ă  dĂ©couvrir la CĂŽte Picarde, depuis sa partie sud avec ses falaises, jusqu’au nord et ses plages immenses, en passant par la Baie de Somme. L’arriĂšre-pays s’offre ensuite, en suivant le cours de la Somme, de l’Authie et de la Bresle, ces fleuves qui parcourent la Somme et alimentent les nombreuses zones humides. Viennent ensuite la forĂȘt de CrĂ©cy et ses hĂȘtraies et la campagne avec ses cultures et ses paysages champĂȘtres. J’espĂšre sincĂšrement que vous prendrez autant de plaisir Ă  dĂ©couvrir ces images que j’en ai eu Ă  les faire, et que j’aurai ainsi ajoutĂ© ma modeste pierre Ă  l’éveil des consciences pour protĂ©ger ce petit bout de planĂšte
 Carte de la Picardie Maritime Baie de Somme La gĂ©ographie ne sert pas seulement Ă  faire de la gĂ©opolitique. Cela sert aussi, pour tout un chacun, Ă  admirer davantage de beaux paysages, en comprenant mieux comment ils sont construits.» Yves Lacoste La cĂŽte crayeuse La cĂŽte crayeuse s’étend depuis l’agglomĂ©ration de Mers-les-bains – Le TrĂ©port jusque Ault, et se poursuit par le cordon de galets jusque la pointe du Hourdel, en limite de la Baie de Somme, en passant par Cayeux-sur mer et en longeant le HĂąble d’Ault et les bas-champs, terres gagnĂ©es sur la mer. Les falaises en sont la principale caractĂ©ristique, et pour nous qui n’avons pas de montagnes, suivre le sentier qui en longe le sommet est l’occasion de prendre un peu d’altitude pour contempler de vastes horizons, et Ă©galement de rompre totalement avec les paysages plus classiques de la Picardie. Qu’on en parcoure la cime ou qu’on se promĂšne Ă  leur pied, les falaises procurent un petit frisson d’excitation car il ne faut pas en nĂ©gliger le danger, mais Ă©galement une certaine exaltation face Ă  l’immensitĂ© des paysages ou face Ă  cette masse qui Ă©crase
 Les falaises offrent Ă©galement des lumiĂšres magnifiques, lorsqu’elles rĂ©flĂ©chissent les teintes du soleil couchant ou celles de l’aurore. C’est Ă©galement sur cette portion de la cĂŽte picarde que les tempĂȘtes sont les plus spectaculaires, lorsque les vagues viennent s’écraser sur les rochers ou sur la digue du TrĂ©port et que les flocons d’écume volent au dessus des galets. La rĂ©gion du TrĂ©port offre encore une rĂ©elle activitĂ© de pĂȘche, bien plus prĂ©sente que dans les rĂ©gions situĂ©es plus au nord. Cette pĂȘche se dĂ©cline aussi bien en mer avec les marins-pĂȘcheurs et leurs chalutiers, qu’au bas des falaises avec les pĂȘcheurs Ă  pied et leur haveneau, ou encore avec la pĂȘche Ă  la ligne au pied du phare. Les remontĂ©e d’une bonne prise ou le tri des sauterelles crevettes grises sont autant d’occasions pour le promeneur d’engager la conversation avec les personnes qui perpĂ©tuent cette activitĂ© traditionnelle. L’aspect touristique est bien entendu prĂ©sent, et ce depuis longtemps comme nous le rappellent les villas de la belle Ă©poque Ă  Mers-les-Bains. Les amoureux de la nature y trouvent nĂ©anmoins encore tout leur bonheur et les cavaliers sur la plage sont une illustration des multiples possibilitĂ©s de promenades qu’offre la cote crayeuse
 La digue en galets s’étire ensuite le long de la rĂ©serve du hĂąble d’Ault et mĂšne Ă  Cayeux, cĂ©lĂšbre pour son chemin de planches le plus long d’Europe, bordĂ© de cabines de plages colorĂ©es. Les galets, richesse naturelle, y sont Ă©galement exploitĂ©s. Le vĂ©ritable voyage de dĂ©couverte ne consiste pas Ă  chercher de nouveaux paysages, mais Ă  avoir de nouveaux yeux.» Marcel Proust La baie de Somme occupe une place particuliĂšre dans le coeur du photographe, et, si peu que je m’en Ă©loigne quelques semaines, l’envie d’aller arpenter ses grands espaces monte inexorablement. La richesse et la variĂ©tĂ© des lumiĂšres, les paysages sans cesse renouvelĂ©s, le charme des bourgs qui entourent la baie, l’abondance de la vie animale et les oiseaux omniprĂ©sents sont autant de possibilitĂ©s offertes de saisir une belle image. La promenade que je vous propose fait le tour de la baie, avec des images rĂ©alisĂ©es le plus souvent au petit matin, lorsque la lumiĂšre est la plus belle
 Au sud, la pointe du Hourdel, oĂč vient mourir le cordon de galets, avec ses immenses bancs de sable dĂ©couverts Ă  marĂ©e basse, oĂč se prĂ©lassent les phoques et oĂč les ornithologues comptent les passages d’oiseaux
 Saint-Valery s’offre ensuite comme point de dĂ©part d’escapades vers le cap Hornu, et vers les molliĂšres de Pinchefalise. Saint-Valery, c’est aussi le canal de la Somme, les barques dans le chenal et la vue magnifique sur la baie et ses mĂ©andres depuis les hauteurs de la vieille ville. En suivant la D940, vers Noyelles-sur-mer, c’est l’univers des renclĂŽtures’’ que l’on dĂ©couvre, ces terres gagnĂ©es sur la mer. Une digue parcourue par le petit train de la baie marque la limite avec les molliĂšres. Les vaches et les chevaux pĂąturent, en compagnie des hĂ©rons, cygnes et autres canards. Difficile de parler de la baie sans Ă©voquer la chasse, dont l’empreinte est partout et qui modĂšle les paysages de ses Ă©tangs et de ses huttes. Impossible Ă©galement de ne pas Ă©voquer les moutons d’estran, dont la saveur particuliĂšre hĂ©ritĂ©e de leur sĂ©jour dans les prĂšs salĂ©s, fait le rĂ©gal des gourmets. J’avoue une petite tendresse pour le Crotoy, son petit port, les vues sur le Hourdel et Saint-ValĂ©ry, et son cimetiĂšre Ă  bateaux. Le plan d’eau de la BassĂ©e, peuplĂ© d’oiseaux et de chevaux Henson est Ă©galement un lieu oĂč je rĂŽde rĂ©guliĂšrement, Ă  l’affĂ»t d’une lumiĂšre ou d’un mouvement Ă  inscrire sur la pellicule. Ce sont ensuite les plages de la Maye, si jolies lorsque les lilas de mer sont fleuris et enfin, les plages immenses de la rĂ©serve naturelle apparaissent, oĂč il n’est pas rare de croiser conchiliculteurs et cavaliers amoureux de nature. La rĂȘverie s’égare, dans ce paysage infini, sur les formes aplanies, sur la douceur et l’usure de cette vieille contrĂ©e.» Maurice BarrĂšs Les plages Picardes Depuis la Baie d’Authie jusque la Baie de Somme, les plages picardes d’étendent sur plusieurs dizaines de kilomĂštres, en passant par Fort-Mahon et Quend-Plage, les deux stations balnĂ©aires les plus connues. Pour qui les dĂ©couvre, les plages de Picardie impressionnent avant tout par leur immensitĂ©. Le sable fin est partout prĂ©sent et le regard se perd sur l’horizon lorsque la basse marĂ©e dĂ©voile toute l’étendue du rivage. Si elles sont parfois ! propices au bains de soleils, c’est surtout pour les longues promenades au bord de la mer, rythmĂ©es par le bruit des vagues, que ces plages sont apprĂ©ciĂ©es. En soirĂ©e, ce sont des lieux qui savent offrir de magnifiques couchers de soleil sur la mer, alors qu’au petit matin, lorsque la lumiĂšre passe au dessus des dunes et s’en vient lĂ©cher les vagues, elle colore l’écume de ses reflets dorĂ©s. C’est le pays des coquillages, qui craquent sous les pas des promeneurs ou que les enfants ramassent comme des trĂ©sors. Lorsque la mer se retire, on peut voir les mouettes et autres goĂ©lands se prĂ©cipiter pour venir glaner leur repas dans un concert de cris. On y trouve Ă©galement les milliers de bouchots qui s’étendent au sud de Quend-Plage, et qui font de la conchiliculture une activitĂ© phare du littoral. C’est aussi le pays de la lande dunaire, peuplĂ©e de lapins, oĂč poussent les argousiers, les oyats et oĂč les arbres ne parviennent pas Ă  se fixer. Ces paysages formĂ©s de creux et de bosses, oĂč le sable est omniprĂ©sent, ne sont pas sans Ă©voquer quelque dĂ©sert lointain
 Enfin, c’est aussi le royaume du vent, qui se contente souvent d’agiter les oyats ou de dessiner des motifs abstraits sur la plage, mais qui parfois soulĂšve le sable et cingle les visages, les jours de tempĂȘte. Ce sont ce vent et ces Ă©tendues vierges qui rendent les plages picardes si attractives pour les sports tels que le char-Ă -voile ou le Kyte-Surf. Les jours de grand vent, c’est un rĂ©gal que d’aller voir ces acrobates Ă©voluer entre ciel et mer, au milieu de l’écume et des embruns. La mer est l’élĂ©ment le plus difficile Ă  dĂ©crire, comme le plus difficile Ă  photographier.» Paul Guimard Les vallĂ©es La Picardie Maritime est dĂ©limitĂ©e au nord par la vallĂ©e de l’Authie et au sud par la vallĂ©e de la Bresle. Ces deux vallĂ©es sont rĂ©putĂ©es pour offrir de jolis paysages et pour le fait que l’Authie et la Bresle sont parmi les rares fleuves Ă  accueillir des poissons migrateurs tels que le saumon atlantique ou les truites de mer, qui viennent y frayer. A ces frontiĂšres naturelles, s’ajoute la basse vallĂ©e de la Somme qui traverse la rĂ©gion, en de long dĂ©tours sinueux avant que le fleuve ne soit canalisĂ© entre Abbeville et Saint-Valery. La Somme prĂ©sente un dĂ©bit lent et rĂ©gulier, les crues sont rares mĂȘme si celle de 2001 a laissĂ© de bien mauvais souvenirs. Les anciennes tourbiĂšres, qui, par le passĂ©, ont fait la fortune de villages tels que Long par l’exploitation de la tourbe, sont aujourd’hui de vastes espaces, consacrĂ©s en grande partie Ă  la chasse et Ă  la pĂȘche. Les marais de Long, de Mareuil-Caubert et de LongprĂšs-les-Corps-Saints en sont l’illustration avec leur cabanes de pĂȘcheurs bien souvent construites de bric et de broc, les pontons et les barques noires ou encore les huttes de chasse et leurs enclĂŽts de grillage pour les canards appelants. Enfin, on peut y ajouter la Maye qui se jette dans la Baie de Somme et dont la vallĂ©e abrite un marais propriĂ©tĂ© du conservatoire du littoral pour la richesse de sa flore et de sa faune, avec notamment les rares moules gĂ©antes d’eau douce. Ces prairies humides oĂč rĂšgnent saules et peupliers sont Ă©galement d’anciennes tourbiĂšres. Les images de ces galeries invitent Ă  suivre les mĂ©andres de ces cours d’eau, bien souvent au petit matin, lorsque la lumiĂšre et la brume magnifient les paysages. La baie d’Authie, petite soeur de la baie de Somme, quoique beaucoup moins Ă©tendue, est Ă©galement prĂ©sente. Un petit dĂ©tour par les Jardins de Valloires et la magnifique roseraie qu’on y dĂ©couvre est Ă©galement proposĂ©, avec l’aimable accord de l’organisme gestionnaire Destination Baie de Somme . Contemplation rime avec comprĂ©hension.» Nicolas Hulot La forĂȘt de CrĂ©cy La forĂȘt de CrĂ©cy est un lieu d’histoire
 A l’époque romaine, elle s’étendait depuis la Somme jusqu’à l’Authie. Les Romains commencĂšrent Ă  dĂ©fricher la forĂȘt pour y percer diffĂ©rentes routes, puis les moines, notamment ceux de Valloires, entreprirent de transformer une grande partie de cette forĂȘt en terres labourables. Durant la guerre de Cent Ans, c’est en bordure de cette forĂȘt que se dĂ©roula la cĂ©lĂšbre bataille de CrĂ©cy en 1346, qui vit la dĂ©faite cuisante de l’armĂ©e française face aux troupes anglaises. Initialement rattachĂ©e au ComtĂ© de Ponthieu, la forĂȘt devint ensuite propriĂ©tĂ© du Comte d’Artois. A la rĂ©volution, elle devient la forĂȘt domaniale de CrĂ©cy, propriĂ©tĂ© de l’Etat, et seul le bois du Rondel qui reprĂ©sente environ 10% de la surface actuelle de la forĂȘt, reste un bois privĂ©. TrĂšs giboyeuse, la forĂȘt abritait autrefois des aigles et les loups Ă©taient si nombreux au XIV iĂšme siĂšcle qu’ils entraient en meute dans les villages, Ă  la grande frayeur des habitants. La forĂȘt de CrĂ©cy fut un terrain de chasse apprĂ©ciĂ© de François 1er qui y possĂ©dait un pavillon de chasse. Aujourd’hui, la superficie de la forĂȘt de CrĂ©cy est de 4300 hectares et elle s’étend du Sud-Est au Nord-Est d’Abbeville. Ce massif est considĂ©rĂ© comme l’un des plus beaux au nord de Paris. En 1905, une trentaine d’arbres ont Ă©tĂ© classĂ©s comme arbres remarquables, plus de vingt subsistent aujourd’hui, dont le chĂȘne des Ramolleux qui aurait Ă©tĂ© plantĂ© aprĂšs la bataille de CrĂ©cy, il y a 600 ans
 Les principales essences sont le hĂȘtre et le chĂȘne, mais Ă©galement le bouleau, le charme et le saule. Le bois fourni par la forĂȘt est une richesse qui de tous temps a Ă©tĂ© exploitĂ©e et protĂ©gĂ©e. L’exploitation s’est longtemps organisĂ©e autour de la production de bois de chauffage Ă  partir de taillis sous futaie. La futaie est en grande partie constituĂ©e de hĂȘtres blancs qui bĂ©nĂ©ficient d’une rĂ©putation de qualitĂ©. Aujourd’hui c’est la production de bois d’Ɠuvre qui est privilĂ©giĂ©e, au dĂ©triment du bois de chauffage. L’incidence du rĂ©chauffement climatique conduit Ă©galement l’ONF Ă  privilĂ©gier le chĂȘne plutĂŽt que le hĂȘtre qui supporte moins bien les changements du climat. Des aires de pique-nique, des espaces de jeux pour les enfants, des circuits de randonnĂ©e balisĂ©s et des allĂ©es cavaliĂšres ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s. La forĂȘt sait aussi se montrer gĂ©nĂ©reuse avec les ramasseurs de champignons et le chevreuil et le sanglier sont chassĂ©s en battue d’octobre Ă  fĂ©vrier. Pour le photographe, la forĂȘt est source d’inspiration permanente, par ses couleurs, ses alternances de saisons, la magnificence et la majestĂ© de certains arbres, la fragilitĂ© de jeunes pousses, par ses lumiĂšres et par les rencontres fortuites avec la faune. Parfois, un arbre humanise mieux un paysage que ne le ferait un homme.» Gilbert Cesbron Terres agricoles La Picardie Maritime se divise en deux principales rĂ©gions agricoles. Le Ponthieu au nord, oĂč dominent l’élevage bovin, les cultures intensives de cĂ©rĂ©ales maĂŻs, blĂ©, orge, escourgeon et de lĂ©gumes pois, salsifis, pommes de terre, endives, choux, les betteraves ou le lin. Au sud, le Vimeu est plutĂŽt tournĂ© vers l’élevage laitier et les prairies dominent. Les cĂ©rĂ©ales occupent environ la moitiĂ© des terres cultivĂ©es. Elles sont utilisĂ©es principalement pour l’alimentation des hommes et des animaux, mais Ă©galement dans les industries papetiĂšres, chimiques, pharmaceutiques, cosmĂ©tiques, pour leurs fibres, l’amidon, la cellulose ou pour la production d’éthanol. Des Ă©quipes de recherche, regroupĂ©es en Picardie au sein d’un pĂŽle de compĂ©titivitĂ©, travaillent Ă  la valorisation de ces ressources agricoles. Le blĂ© et l’orge sont semĂ©s en octobre et les pousses sortent de terre durant l’hiver. En Avril et Mai, les tiges et les Ă©pis se forment et le grain atteint sa maturitĂ© en Juin. En juillet, les agriculteurs commencent Ă  venir rĂ©guliĂšrement prendre des Ă©chantillons dans les champs pour mesurer le degrĂ© d’humiditĂ© et vient alors le temps de la moisson durant lequel les belles journĂ©es sont rythmĂ©es par le va-et-vient des bennes de grain qui rejoignent la coopĂ©rative. La pomme de terre est, quant-Ă -elle, semĂ©e au printemps, les champs prĂ©sentent alors des butĂ©es caractĂ©ristiques. Les primeurs seront rĂ©coltĂ©es en juin, celles destinĂ©es Ă  ĂȘtre consommĂ©es tout l’hiver Ă  l’automne. Autre produit phare de la rĂ©gion, la betterave est bien adaptĂ©e aux terres riches de la Picardie. Cette plante bisannuelle stocke ses rĂ©serves de sucre la premiĂšre annĂ©e, et utilise ces rĂ©serves pour fleurir et produire ses graines la deuxiĂšme annĂ©e. Elle est donc rĂ©coltĂ©e en fin de premiĂšre annĂ©e, au dĂ©but de l’hiver. C’est l’époque oĂč les immenses tas de betteraves apparaissent le long des routes de campagne et oĂč les automobilistes apprennent Ă  se faire tout petits quand ils croisent les camions-bennes qui foncent vers la sucrerie, chargĂ©s Ă  ras-bord ! Le climat de la Picardie Maritime est Ă©galement favorable au lin et cette culture y est trĂšs prĂ©sente, offrant au regard de magnifiques champs teintĂ©s de bleu. Une fois les graines Ă  maturitĂ©, les tiges sont arrachĂ©es par d’étonnantes machines qui les dĂ©posent en andains sur le sol oĂč les bactĂ©ries dĂ©truiront les ciments qui lient les fibres, c’est le rouissage. Le lin, ramassĂ© ensuite sous forme de grosses balles rondes, est acheminĂ© vers l’industrie textile. Les olĂ©o-protĂ©agineux, plantes cultivĂ©es pour leur richesse en huile et/ou en protĂ©ines colza, pois et les lĂ©gumes constituent pour l’essentiel, le reste des cultures. Il en est des paysages comme des hommes il faut un peu les vivre pour pĂ©nĂ©trer leurs secrets.» Harry Bernard

carte cote d opale et baie de somme